La FMES présente ses perspectives et ambitions pour 2021-2023
Casablanca le 02 février 2021 – La Fédération Marocaine de l’Externalisation des Services (FMES) a présenté ses perspectives et ambitions pour 2021-2023 au cours d’une conférence de presse.
En présence de :
– Ghita Lahlou, Vice-Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM)
– Youssef Chraibi, Président du Groupe Outsourcia – Président de la FMES
– Otmane Serraj, CFSO de Majorel
– Redouane Mabchour, DG Webhelp Maroc – Commission Innovation
– Hamza Laraichi – DG Infomineo – Commission KPO
– Didier Manzari – DG Comdata Maroc et Barcelone – Commission RH et Affaires sociales
– Olivier Blanchard – DG Sitel Afrique – Commission Technique, Juridique et Sécurité
Et modérée par Yasmina Belahsen, fondatrice de Mayadigital.
Ghita Lahlou, Vice-Présidente de la CGEM est revenue sur la cooptation de la FMES en tant que Fédération sectorielle statutaire externe. ‘’Le secteur de l’externalisation des services est indiscutablement l’un des vrais leviers de notre balance commerciale. Nous sommes ravis de coopter la FMES en tant que Fédération sectorielle statutaire externe. L’un des challenges de notre pays sur les prochains mois va être l’emploi, des jeunes en particulier. Il nous semble primordial que l’ensemble des professionnels de l’Outsourcing aient désormais un accès direct à la CGEM et puissent faire entendre leurs voix pour le développement de ce secteur sur lequel nous comptons beaucoup.’’
« Le secteur de l’externalisation des services a démarré au Maroc il y a un peu plus de 20 ans. Les centres de contact, notamment ont su se réinventer en permanence jusqu’à devenir des outsourceurs généralistes, multicanaux, multilingues et multiservices. De nouveaux métiers tels que le KPO ont émergé si bien que l’outsourcing ne peut plus être réduit à des verticaux comme le CRM, le BPO ou l’informatique, mais désigne désormais un secteur à part entière qui consiste dans l’externalisation de l’ensemble des métiers de services à valeur ajoutée. Après avoir atteint le rang de leader régional, notre Fédération entend contribuer à insérer le Royaume durablement dans l’économie mondiale du savoir » a déclaré Youssef Chraibi (Outsourcia), Président de la FMES.
La FMES représente l’ensemble des entreprises opérant dans les métiers de l’externalisation des services (Outsourcing) au Maroc, un secteur stratégique, notamment grâce à son potentiel de création d’emplois et à sa contribution à la balance commerciale.
L’Outsourcing est l’un des rares secteurs à avoir fait preuve de résilience durant la crise du COVID, avec le maintien de sa dynamique de création d’emplois, en particulier chez les jeunes :
– Total de 120 000 emplois au Maroc en 2019 ;
– L’Outsourcing est le secteur le plus générateur d’emplois sur 2020 avec plus de 10 000 postes créés malgré la crise.
L’externalisation des services fait également partie des activités les plus génératrices de devises : • Avec un chiffre d’affaires de 14 milliards de dirhams réalisé en 2019 ; • Les prévisions 2020 devraient être du même ordre ce qui montre combien ce secteur a été résilient (En attente des chiffres du dernier) ; • 1,3 milliards de dirhams d’investissement sur les 4 dernières années.
Avec un potentiel de gain de parts de marché important au niveau mondial, ce secteur confirme la place du Maroc comme leader régional dans les métiers de l’externalisation :
• Le Maroc est la première destination de l’Outsourcing francophone avec 50% de parts de marché ;
• Le Maroc est également considéré comme la destination la plus qualitative en Afrique, avec une position de leader, malgré une compétitivité coût moindre que les destinations concurrentes ;
• Le Maroc se positionne comme une destination haut de gamme spécialisée dans les prestations à plus forte valeur, à l’inverse d’un positionnement de destination low cost.
La FMES s’est fixée comme principales missions de :
Fédérer tous les acteurs des métiers de l’Outsourcing en premier lieu desquels figurent les opérateurs dans le CRM, le BPO, le KPO, l’ESO ainsi que l’ensemble des nouveaux métiers que nous souhaitons développer au Maroc ;
Donner à ce secteur la représentativité qu’il mérite compte tenu de son importance dans :
• La création d’emplois : 1er employeur en 2020 (Enquête Rekrute de janvier 2021) ;
• Les revenus à l’export : 3e générateur de devises pour le pays ;
• Le développement des régions éloignées des pôles économiques en particulier grâce au télétravail (premier secteur à avoir publié une charte pour le télétravail au Maroc) ;
• Le développement de l’emploi des femmes ;
• Le développement de l’emploi des personnes en situation de handicap ;
• L’insertion du Maroc dans la carte mondiale de l’économie du savoir, de façon générale. – Accompagner les pouvoirs publics dans la mise en place des moyens nécessaires à son développement en particulier au niveau de la montée en compétence du bassin RH mais également au niveau du dispositif réglementaire propre au secteur de l’Outsourcing ; – Mettre en place une charte déontologique et de responsabilité sociale propre à l’ensemble du secteur de l’Outsourcing.